BARRICA

La production du rhum suit une séquence bien précise depuis la récolte de la canne à sucre jusqu'au vieillissement en fûts de chêne : 

Rhum obtenu par fermentation puis distillation.



Le rhum au Venezuela


Le «rum» est mentionné pour la première fois au début du XVI° siècle à la Barbade, où une ration est attribuée aux marins de la Royal Navy. Les Anglais contribuent à développer la production du rhum et son commerce vers l’Europe et les États-Unis.

Avec un climat chaud et humide, le Venezuela est un gros producteur historique de rhum, la première distillerie Vénézuélienne aurait plus de 200 ans !!
Le pays que Christophe Colomb appelé l’île de Grâce a effectivement plus d’une corde à son arc en la matière et nous propose une gamme de rhums aussi riche que variée.

Embarquement immédiat pour le pays de la canne à sucre !

Le rhum BARRICA est produit à la distillerie de Maturin dans le grand Est Vénézuélien.

La culture de la canne à sucre


Barrica, un rhum qui se démarque avant tout par la grande qualité de sa canne à sucre 100% Vénézuélienne.

La canne à sucre est une plante à croissance rapide dont la culture prendra de 12 à 18 mois, en fonction de la latitude et de la période à laquelle les plantations ont été faites. Lorsqu’elle atteint la maturité requise, que la teneur en saccharose est idéale, elle est coupée à la base (à la main).

Le pied repoussera sans qu’il soit nécessaire de le replanter. La souche peut avoir une très longue durée de vie, mais la qualité du sucre que contient le roseau va décroissant au-delà d’une décennie. En moyenne, une souche est exploitée durant 5 à 8 années.


Le pressage


La canne, immédiatement après récolte, est acheminée jusqu’à la rhumerie. La qualité du produit est contrôlé : pesé dans un premier temps, on détermine la teneur en saccharose du produit afin de s’assurer qu’il est bien conforme aux normes de qualité en vigueur. L’acidité de la canne est également vérifiée car celle-ci peut s’altérer très rapidement sous l’action conjointe de la chaleur et des bactéries présentes dans tout élément de nature organique.

Après les avoir coupés, les pieds de canne sont débités en plus petit morceaux puis martelés et broyés suite au passage dans plusieurs types de rouleaux , de sorte qu’un maximum de jus de canne puisse en être extrait.  

Une fois extrait, ce jus va être chauffé afin de cristalliser le sucre d'un côté et d'isoler la mélasse de l'autre. 

Un rhum de mélasse : la fermentation puis la distillation 


Une fois cette mélasse obtenue, elle sera mise à fermenter : il s'agit de la fermentation, c'est une étape clé qui va déterminer le caractère final du rhum. 

Étape cruciale, la fermentation a lieu dans des cuves en inox. La mélasse, diluée avec de l'eau va fermenter durant 18 à 24h, parfois un peu plus longuement.
L’adjonction de levures de boulangerie au sucre vont entraîner un processus chimique unique.
La fermentation du jus est alors réalisée à une température comprise entre 38°C et 40°C, et régulée par un système de refroidissement.

Une fois la fermentation jugée satisfaisante, le résultat est prêt pour passer la distillation !

Le principe de base de la distillation est de séparer les éléments contenus dans un liquide en fonction de leur degré d’évaporation. On chauffe l’alambic afin d’obtenir la température voulue et on récupère les vapeurs dans un condensateur afin qu’elles regagnent leur forme liquide. Par exemple, l’éthanol s’évapore à 78,4°C, alors que l’eau devient vapeur à 100°C. Les autres composantes, et surtout les composantes aromatiques du rhum, ont différents degrés d’évaporation, et l’art du distillateur réside dans le fait de pouvoir sélectionner les éléments désirables créés lors de la fermentation et se débarrasser des indésirables.

​La distillation est une étape importante dans la fabrication d’un rhum car outre le fait qu’elle va séparer les bons arômes des mauvais, elle va aussi avoir un impact sur la texture du rhum et sur son équilibre. Un rhum bien distillé ne procurera pas de brûlure de l’alcool et aura, par exemple, un côté fondant suivant la quantité de glycerol que l’on aura réussi à retenir.


Méthode de vieillissement et assemblage

Barrica utilise une méthode de vieillissement traditionnelle, en fûts de chêne américain où a précédemment vieilli du Bourbon Américain pendant au minimum 2 ans (24 mois). 

Ce vieillissement en fût sublime les rhums en leur apportant des arômes venus du fût, mais aussi et surtout en leur permettant de développer leurs arômes propres grâce à une multitude de réactions chimiques. La vie du rhum dans le fût lui apporte de la couleur, le contact avec l’oxygène provoque une oxydation qui modifie son caractère. L’interaction entre l’alcool et les acides gras du bois produit également un phénomène important appelé estérification, qui développe des arômes supplémentaires à ceux déjà créés lors de la fermentation.

Chaque fût de rhum est différent au sein du lieu de vieillissement (le chai). La maîtrise du vieillissement par le maître de chai lui permet d’avoir des fûts différents, plus ou moins marqués par le bois, plus ou moins âgés, avec des origines et des essences variées. La place dans le chai est également importante : le fût réagit différemment selon s’il est en hauteur, sous le toit, dans un courant d’air, à l’abri, etc. Le maître de chai se sert de ces fûts comme on élabore un parfum et cherche à créer, et ce qui est le plus difficile, à reproduire un assemblage indéfiniment.

L’assemblage (blend) ainsi réalisé se repose quelques temps en cuve ou en foudre afin que les différents rhums se marient et s’harmonisent.

Le travail extrêmement important du maître de chai permettra de retrouver les saveurs et la complexité de nos rhum Barrica 40, 80 et 120. 

Une appellation "Ron de Venezuela"


L’appellation d’origine « Ron de Venezuela » est accordée par le Service Autonome de la Propriété Intellectuelle (SAPI) depuis 2003 à un groupe sélectionné de rhums vénézuéliens.

Les rhums du Venezuela sont vieillis pendant au moins deux ans dans des fûts de chêne blanc et ont une teneur minimale en alcool de 40 degrés.

La loi vénézuélienne interdit l’inclusion de colorants, d’arômes ou de parfums artificiels dans le rhum, ou l’ajout d’alcool de base dans les fûts pour remplacer l’alcool qui s’évapore pendant le vieillissement.